171. Sara Marie
L’origine de Sara et le contexte de sa vie
Je suis Sara Marie, celle qui vient de la lumière.
Je suis celle que vous appelez la fille de la Grande Lumière, la fille aimée, ardemment désirée et tant attendue de ce couple unique, Marie Madeleine et Yeshua.
Je sais qu’il a été convenu de garder le silence à mon sujet, et pourtant, actuellement, des bribes de connaissance émergent peu à peu.
La raison de ce silence - mes parents savaient que la colère, même la haine, s’abattraient un jour ouvertement sur moi et sur ma mère. La haine, car l’image de ce rabbi Jeshua, mon père, ne correspondra pas du tout à la représentation que ses soi-disants apôtres à Rome et ailleurs dans le monde s’apprêtaient à façonner de lui. La haine aussi, car s’il était certes normal pour les femmes d’enfanter, ce n’était pas le cas entre les murs étouffants des églises de monastères, de l’Église tout court.
Mes parents m’ont mis en garde à ce sujet, m’ont rendue attentive aux dangers pour moi et aussi pour ma mère qui avait déjà une réputation controversée en son temps. Pas du point de vue de ses apôtres et disciples ni des femmes rassemblées autour d’elle, ni des gens simples auxquels elle appartenait, mais avant tout aux yeux des dirigeants politiques de l’époque. C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre qu’une femme si pure, noble, irréprochable qu’était ma mère a dû me cacher par la suite (soupire).
C’est le moment pour moi de sortir de l’ombre. Oui, c’est ce que je souhaite, je dois le faire car c’est la volonté de mon père, en Son amour infini, plein d’attention. Il aimerait m’attribuer la place qui me revient, il me prie de me montrer dans ma grandeur, ma beauté et ma force.
J’ai hérité de la force indomptable de ma mère, une force parfois sauvage et qui s’emporte facilement (sourit) ; en même temps j’ai reçu en héritage le doux coeur d’amour de mon père avec lequel je ne fais qu’ un.
Je suis heureuse de me montrer ici, aujourd’hui, car le jour baisse sur terre, la nuit vient avant le nouveau grand jour. Depuis longtemps vous rêvez de ce jour, du retour à la maison de mon père, de votre père, du nôtre. Amen.
Votre Sara